Gandhi et la Non-violence
Étude de la situation
Question 1. Pour mettre en difficulté les intérêts britanniques, Gandhi préconise le boycott des produits britanniques, des écoles, de la justice coloniale. Il refuse de payer les impôts aux Britanniques, organise des marches de protestations et des grèves de la faim. Commentaire. La marche du sel entreprise par Gandhi s’inscrit dans la deuxième campagne de désobéissance civile. Il s’agit, dans un contexte d’immobilisme britannique, de protester contre la loi sur le sel (1882) qui donne à la Grande-Bretagne le monopole total de la vente, du contrôle et de la fabrication de sel. Le 12 mars 1930, Gandhi quitte son ashram des environs d’Ahmedabad pour rejoindre à pieds les marais salants de Dandi, sur la côte ouest. Ils sont alors soixante-dixneuf volontaires. Le nombre de ses partisans atteint rapidement plusieurs milliers. La marche arrive à Dandi, le 6 avril, au terme d’un parcours de 400 kilomètres. Après avoir pris un bain rituel dans l’océan, Gandhi revient sur la plage et pour défier la loi sur le sel, il se penche solennellement et en ramasse une pincée. Par ce geste, il rend symboliquement au peuple la propriété d’une ressource nationale. En moins d’une semaine, partout, les Indiens se mettent à ramasser du sel et à brûler les textiles étrangers. Gandhi est arrêté le 4 mai. Question 2. Pour mener son combat, Gandhi propose aussi de mettre en difficulté les intérêts britanniques en n’utilisant que des produits indiens. Il demande à ses compatriotes de brûler les textiles étrangers et d’apprendre à manier le talki, c’est-à-dire le rouet traditionnel pour filer et tisser des tissus indiens. Quelles que soient les actions envisagées, elles sont toujours non-violentes.
Question 3. Churchill dénonce le fait qu’un avocat anglicisé formé dans une grande école de juristes à Londres se soit mué en fakir « à moitié nu » et que c’est dans une telle tenue qu’il se pré- sente devant les représentants de souverains