Gargantua chap 25
OC : Le rire libère de la peur
. I Une parodie de récit épique, Qui en respecte toutes les étapes : ← Nom (en dit long sur le personnage) et portrait du héros, sous la forme d'une série d'adjectifs qui dessinent davantage un homme d'action qu'un moine ! « nez avantageux » chez Rabelais, signe de vigueur sexuelle Il ne semble guère préoccupé par les formalités religieuses : "beau débiteur de prières, bel expéditeur de messes..." « Un vrai moine » ironie de Rabelais, frère Jean n’a rien d’un moine ainsi décrit, sauf, sans doute, son penchant pour la boisson ! »Depuis que le monde moina » jeux sur le langage : néologisme amusant. Thèse pour appuyer l’appartenance de Frère Jean au clergé ! Le vocabulaire de Frère Jean est « cru », il jure et Blasphème sans retenue : « Bien chié chanté/vertudieu/Cordieu/Ventre Saint Jacques/corps de Dieu/… » P.225/226 ← La harangue[1] du héros à ses troupes, avant l'exploit : commence, assez comiquement, par un "je me donne au diable" assez incongru en plein chapitre ; se poursuit par la formule traditionnelle (mais ici transformée) : "qui aime le vin corps de Dieu me suive", et la volonté de "mourir pour les biens de l'Eglise"... aussitôt démentie par l'assurance du héros : "je n'y mourrai pas pourtant, je tuerai les autres".(où est l’amour du prochain prôné par la Bible ?) Satire classique de l’Eglise qui aime le vin plus que de raison.
← Le héros se prépare au combat : description de sa tenue : P.227 : « casaque, froc sous la ceinture », Frère Jean à les jambes nues ! Description de son arme, ici le bâton de la croix (burlesque !) »long comme une lance » c’est une véritable arme ! »fleurs de lys » représente la royauté, ici elle sont « presque effacées » comique !
← Les exploits proprement dits, qui révèlent une force surhumaine,(frappant à tort et à