Gargantua
Structure du récit : linéarité chronologique apparente, mais parfois, épisodes dissidents où aucun rapport avec l’action suivante. Ce faisant, dans quelles mesures ces épisodes imposent-ils au lecteur d'aller au-delà de la simple linéarité apparente ? A priori, le roman rabelaisien se veut être la peinture de l'évolution de Gargantua : d'abord malhabile mais qui, par une éducation + pédagogique, parvient à faire bon usage de ses facultés intellectuelles et physiques. Hélas, cette peinture est entrecoupée d'anecdotes, de passages dont la présence paraît illogique.
I] Structure linéaire approfondie
Structure, apparemment linéaire, peint l'évolution du héros et semble faire de lui l'individu idéal (B). Structure paraît approfondie à la lumière de Pantagruel.
A) Fine description de l'évolution du héros
Chronique du fils avant celle du père, l'analepse : déroutante. En effet, Pantagruel était disponible du grand public dès 1532, mais attente de trois ans pour prendre connaissance de la seconde. Or, deux ouvrages permettant de mieux saisir la structure de Gargantua. Chronique du père : plus grande minutie (soin) :> compte 53 chapitres/ celle du fils, que 34 chap. Cette différence : narrer l'éducation du héros. Ainsi, l'enfance de Pantagruel n'occupe qu'1 chapitre, celle de Gargantua en occupe 6. Exploits de Pantagruel : dix chapitres /épisodes de la guerre picrocholine : 26. De la sorte, attardement de Rabelais s/ épisodes qu'il avait trop rapidement mis de côtés dans sa 1ère chronique, notamment le thème de l'éducation :>16ème siècle> au cœur des discussions les + philosophiques.
B) Le héros idéal
Approfondissement visible pas qu’au nombre de chapitres> le Titre. Pantagruel: « Les horribles et épouvantables faits et prouesses du très renommé Pantagruel [...] ». On a là >image du héros gigantesque où prouesses et faits> pas ceux des humains. En l'occurrence, sont horribles et épouvantables. Par contre, le ton bien