Lors de l renaissance au XIXième siècle, l’homme a désiré changer ses vieilles habitudes et coutumes du Moyen-âge sur le plan des usages et des manières à avoir à table. En effet, le souffle de curiosité qui a poussé le peuple occidental à améliorer ses méthodes de vie sur les plans civil, civique et artistique, en plus d’avoir une forte volonté de savoir plus de choses et d’explorer le vaste monde, a eu des répercutions sur la gastronomie. Tout d’abord, les hommes n’en pouvant plus de1 sentir les odeurs de la cuisine qui se propagent à travers toute la maison, décident de créer une pièce à part pour la cuisine, en plus d’ajouter certains accessoires comme la grille qui permet l’évacuation des cendres. De plus, de nombreux éléments sont modifiés lors des repas, tel que l’ajout de la nappe, des serviettes, des couteaux, des fourchettes, des assiettes qui sont maintenant en porcelaine provenant de Chine, et tous ces accessoires sont individuels. Les bancs sont supprimés au profit des chaises, et cela grâce à Henri III. Ces nouveaux usages ne sont cependant pas appliqués par tous les courtisans. Les différents services tels qu’on les connait aujourd’hui, avec l’entrée puis les plats principaux et le désert, font leur apparition, et des heures de repas fixes sont instaurées. Les tables sont de plus faites de façon harmonieuse et esthétique. La compétition entre les cuisiniers pour inventer de nouveaux plats est féroce et l’un des changements les plus importants est que le miel est remplacé par le sucre, maintenant importé en grande quantité. En 1536, Erasme, un humaniste hollandais publie un ouvrage intitulé De civitate morum puerilium. Cette œuvre instaure un grand nombre de manières et usages à appliquer en public, que nous pratiquons toutes de nos jours de manière instinctive. Autres faits importants, la femme a maintenant un rôle essentiel lors de ces repas et ce n’est plus la quantité de nourriture qui compte mais bien la qualité, mis à part pour Louis XIV,