Gaz de schistes
Intro
Les gaz de schistes ont connu un essor extraordinaire ces dernières années aux États-Unis du fait d’avancées technologiques importantes. En Europe, les compagnies pétrolières commencent seulement à s’intéresser à ces gaz non conventionnels dont les ressources pourraient être importantes. Ces nouvelles technologies pourraient amener des évolutions géopolitiques majeures dans la décennie en cours. Seul problème, un impact environnemental désastreux d’où l’inquiétude grandissante des ONG et des militants écologistes.
La technique : Le gaz schiste en quelques lignes
Le gaz de schiste fait partie des gaz non conventionnels et se différencie du gaz conventionnel car il est réparti de manière diffuse dans les couches géologiques et ne peut être exploité de manière classique. Pour l’extraire, il est donc nécessaire de forer des puits horizontaux à partir d’un puits vertical, puis de fracturer la roche. Le fluide injecté lors de la fracturation hydraulique est formé par un mélange d’eau et de sable, avec des additifs chimiques (1 % maximum). L’injection de ce mélange sous forte pression (plus de 100 bars) va permettre la fracturation artificielle de la roche. Le sable injecté a pour but de maintenir les fractures ouvertes une fois la fracturation hydraulique effectuée, afin de former un drain pérenne par lequel le gaz va pouvoir être produit. Les additifs chimiques renforcent l’efficacité de la fracturation hydraulique.
Généralement la profondeur d’exploitation des gaz de schiste est de l’ordre de 1500 à 3000 mètres de profondeur.
Le puits produit quelques années puis est abandonné, et un nouveau puits est foré quelques centaines de mètres plus loin.
Impacts environnementaux : Un danger pour l’environnement et pour la santé
Les Amis de la Terre, association luttant pour la protection de l’Homme et de l’Environnement, dénonce ouverte