M. Lantier, machineur dans une mine du nord de la France, avait 23 ans. Issu d’une famille pauvre de la classe ouvrière, il travaillait sans relâche pour pouvoir aider sa famille. Il affichait un teint blanchâtre. Le front aplati, légèrement dégarnie, était recouvert par ses cheveux davantage noirs que la pénombre d’un soir d’hiver. Son regard perçant faisait ressentir sont coté déterminé. Un nez fin et retroussé, des joues aussi creuses que le fond du puits sombre du désespoir. Dans toutes circonstances, il gardait une attitude prompte et gracieuse de par ses épaules étroites, des mains aussi douces que la soie, une démarche élégante, majestueuse et gracieuse digne des plus grands souverains de France. Il portait une redingote noire usée et un foulard blanc qui protégeait son cou lumineux, des ténèbres de cette mine. Son pantalon délavé et recousu a mainte reprise montrait davantage son rang social que sa personne, ses bottes salies par des heures de travailles. On était en pleine hiver. La cloche sonna pour nous indiquer la fin de la journée, les machines et les éclairages furent presque tous éteints. Il vit au bout d’un petit sentier éclairé par trois houilles dans des corbeilles de fonte, une fosse. Il eu l’idée de s’aventuré dans l’obscurité en quête de travail. Quand il fut arrivé, il aperçu une silhouette. Au fur et à mesure qu’il s’approchait, on percevait les traits de son visage. Il tenait un visage osseux, des yeux flamboyant de charisme, les joues creusées en harmonie avec sa mâchoire carrée. Malgré son âge avance, on observait des épaules herculéennes, des mains aussi puissantes qu’une corne de taureau. Il portait un pantalon envahi par la poussière de charbon, un manteau noir et une casquette qu’il portait fièrement. M. Lantier lui dit

- Bonsoir - Bonsoir - Je me nomme Etienne Lantier, je suis machineur. Il n’y a pas de travail ici ? - Du travail pour un machineur, non, non… Il s’en est présenté deux hier. Il n’y a rien. -