Gestion et comptabilité
CHAPITRE 1 : LE COUT HISTORIQUE
Dans ce chapitre, nous tenterons de voir d’abord la définition donnée au coût historique et son champ d’application, ensuite les avantages et inconvénients liés à l’évaluation au coût historique et enfin nous terminerons par des cas pratiques pour mettre en évidence les incidences de l’évaluation au coût historique sur les états financiers.
DEFINITION ET CHAMP D’APPLICATION
Définition Le coût historique est définit par le SYSCOHADA comme étant : “ le Coût constaté auquel sont enregistrés, en unités monétaires courantes, les biens à leur date d'entrée dans le patrimoine de l'entreprise“.[1]
Le coût historique est fondé sur les cours (prix) qui étaient négociés où les actifs ont été acquis et les passifs pris en charges.
Selon l’article 36 de l’Acte uniforme de l’OHADA :“le coût historique des biens inscrits à l’actif du bilan est constitué par le coût réel d’acquisition pour ceux achetés à des tiers, valeur d’apport pour ceux apportés par l’Etat ou les associés, la valeur actuelle pour ceux acquis à titre gratuit ou en cas d’échange par la valeur de celui des deux éléments dont l’estimation est la plus sûre, le coût de production pour ceux produits par l’entreprise pour elle-même“.
Cet article nous énumère ce qui doit constituer le coût historique des biens inscrits au bilan.
L’évaluation au coût historique constitue un pilier important du principe de prudence (défini dans la première partie), qui à son tour constitue le noyau central du référentiel SYSCOHADA.
Il importe cependant de faire une distinction entre l’évaluation initiale et l’évaluation post-comptabilisation du coût historique.
L’évaluation initiale Il s’agit de la toute première évaluation de l’élément entrant dans le patrimoine de l’entreprise.
Cette valeur correspond soit au coût d’achat ou d’acquisition si le bien est acheté, soit au coût de production si le bien est