Gisement minéral
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Mensuel gabonais d’informations de développement durable N° 9 - Mars 2006 - Prix : 500 FCFA
EDITORIAL
Décidément, on ne parlera jamais assez du fer de Belinga. Après la SOMIFER aux lende mains de la découverte de ce précieux gisement, société que l'on a vu, pendant un temps, uniquement quelques auto mobiles aux portières frappées de la cocarde de SOMIFER cir culer ici et là. Tant qu'ils ornaient le tableau, personne ne s'inquiètait réellement du début de la construction de l'u sine ; encore moins des moyens d'acheminement du minerai vers les ports d'embarque ment. Pour exhumer ce dossier remis au goût du jour, on annonce à cors et à cris la cons titution d'un consortium com posé de Gabonais par Français interposés, de Brésiliens et de Chinois. Pour un néophyte en la matière, l'autosatisfaction peut nuire à la compréhension. A voir la configuration et les inté rêts en jeux, de là à penser que ce consortium est basé sur un fondement branlant, il n y a qu'un pas. C'est dire que celui ci ne peut mener à bien les travaux d'extraction, de transport avec en prime les autres uvres additives nécessaires à l'ex ploitation de ce gisement. En effet, comment concevoir que celui qui a un grand besoin de minerai pour ses nombreu ses industries, l'achète encore à ses partenaires, alors qu'il fait partie du consortium, et que dans celui ci, c'est aussi lui qui a le plus grand sinon le plus dur labeur ? Quel est le rôle des autres partenaires ? Pas grand chose en tout cas. L'on a l'impression que ces derniers attendent tout bonnement commercialiser un produit qu'ils ne font qu'ex traire des carrières mais qu'ils ne convoient pas. C'est comme si l'on attendait les alouettes tomber toutes rôties du ciel, sans rien faire. A tout le moins, c'est au cours de la visite d'Etat qu'ef fectue le président de la Répu blique en France que nous apprenons qu'un deuxième