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1303 mots 6 pages
Introduction

Au cours des dernières années, la théorie économique néoclassique n’a pas connu de bouleversement majeur. Seuls la mode ou les thèmes d’intérêt ont pu changer, en fonction des problèmes rencontrés par les économies des pays dans lesquels nous vivons. On peut ainsi noter depuis peu une réaction, au sein même du courant néoclassique, contre ce que certains appellent le « monétarisme » (ou le « néolibéralisme »). L’engagement actif et critique — notamment à travers des livres destinés au grand public — d’un néoclassique de premier plan comme Joseph Stiglitz (prix Nobel 2001), mais aussi d’autres également très en vue comme James Tobin (prix Nobel, 1981), Robert Solow (prix Nobel, 1987) ou Paul Krugman, est de ce point de vue très significatif. Même l’attribution du prix Nobel 2002 à Daniel Kahneman pour ses travaux d’économie expérimentale est symptomatique puisque l’essentiel de ses expériences avec des personnes en chair et en os montre qu’elles ne se comportent pas comme le postule la microéconomie — ce qui met en cause la pertinence même de celle-ci, du moins sous sa forme actuelle. Tout ceci rappelle ce qui avait déjà était souligné dans la présentation de la précédente édition : les théoriciens néoclassiques ne forment pas un bloc homogène. Ils sont en fait profondément divisés, surtout en ce qui concerne le fonctionnement effectif des économies de marché et sur les mesures à prendre, si nécessaire, pour l’améliorer — l’enjeu étant donc ce que doit faire l’État. La violente polémique qui a opposé deux hommes 3

du sérail, Joseph Stiglitz (ancien économiste en chef de la Banque mondiale et chef des conseillers économiques du président américain Bill Clinton) et Rudiger Dornbusch (membre du comité directeur du Fonds monétaire international) — à propos de la crise des pays dits « émergents » — à la fin des années 1990 en donne une preuve récente. Tous ces économistes se réclament pourtant du même schéma de base, celui que l’on trouve dans tous

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