Glorification du travaille
J’avoue que mes idées sur le travail ne sont pas claires. Animé par mes passions, j’ai toujours travaillé dans des milieux associatifs où le travail, l’investissement personnel, la vie privée et le plaisir s’entremêlaient.
Alors quelle place donner au travail ?
Le mot « travail » apparut en 1130.
L’origine latine de ce mot : « tripalium » désignait un appareil formé de 3 pieux utilisés pour ferrer de force les chevaux mais aussi pour torturer les esclaves…
Les grecs de l’antiquité ne reconnaissaient aucune valeur au travail, ils distinguaient cependant 2 grands groupes de tâches : - Pronos (activités pénibles, demandant des efforts physiques, en contact avec la matière, considéré comme dégradant, effectué le plus souvent par les esclaves) - Ergon (œuvre) activités liées à la créativité, à l’art, à l’entretien du corps et de l’intellect ou à la politique.
Confucius envisage le travail comme une activité n’ayant qu’une valeur insignifiante par rapport aux questions du savoir, de la morale et de la société.
Au moyen âge, la pénibilité du travail apparait comme la conséquence directe du péché originel (« tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » est écrit dans la bible)
Jusqu’au XV siècle on distinguera aussi 2 formes de travail : - "le Labor" (labeur) (travail châtiment, conséquence du péché) et - "l'Opus" (ouvrage) (travail création, activité naturelle).
Au XVI siècle le mot « travail » ne signifie plus que : « Se donner de la peine pour »
C’est au siècle des Lumières que le travail prend un caractère positif, il devient le moyen d’évolution de l’homme et d’émancipation du citoyen.
Au XIX siècle Carl Marx en fait une valeur fondamentale, il envisage le travail comme une liberté créatrice « L’essence de l’homme ».
A la même époque Nietzsche, dans son livre «Aurore » décrit le travail comme aliénant, qui soustrait au temps libre de la réflexion et de la méditation, dans le but de