Le travail selon karl marx
Marx conçoit l’idéal de l’homme comme étant naturellement destiné à produire universellement et librement ; à jouir de la vie et de l’usage de ses œuvres ; à obtenir par là l’union avec la nature ; l’harmonie avec lui-même ; et la communion avec les autres hommes.
Marx distingue expressément dans le travail cinq aliénations, qui forment le contrepied de ces divers caractères de la destinée humaine. Celle d’entre elles, qui constitue le point de rupture fondamental entre l’idéal et la réalité, et l’origine de tout leur divorce, est la séparation violente entre l’ouvrier et le produit de son travail. Cette aliénation primordiale est pour Marx le résultat fatal du régime de la propriété privée sous sa forme capitaliste.
Première aliénation : L’homme violemment séparé du produit de son travail, ou le produit du travail devenu étranger et hostile à l’homme.
L’ouvrier devient d’autant plus pauvre qu’il produit davantage de richesse, que sa production gagne