Graffiti art appliques
Ethymologie
Le mot italien graffiti dérive du latin graphium (éraflure) qui tire son étymologie du grec graphein (γράφειν) qui signifie indifféremment écrire, dessiner ou peindre. Graffiti en langue française vient de l'italien graffito, terme désignant un stylet à écrire. Son pluriel italien est graffiti. L'usage n'a pas retenu une tentative de francisation en graffite à la fin du XXe siècle ni le singulier graffito qu'utilise, entre autres, André Malraux. On utilise donc le mot graffiti au singulier et au pluriel même si l'utilisation du S (graffitis) est admise dans l'usage[].
histoire
Les graffiti existent depuis des époques reculées, dont certains exemples remontent à la Grèce antique ainsi qu'à l'Empire romain[1] et peut aller de simples marques de griffures à des peintures de murs élaborées. Dans les temps modernes, la peinture aérosol et les marqueurs sont devenus les outils les plus utilisés. Dans la plupart des pays, « dessiner » un ou plusieurs graffitis sur une propriété sans le consentement de son propriétaire est considéré comme du vandalisme lequel est punissable par la loi. Parfois, le graffiti est employé pour communiquer un message politique et social. Il existe de nombreux caractères et styles de graffiti, cette forme d'art évolue rapidement.
(exemple de graffiti de la Grèce antique)
(exemple de graffiti romain)
Art du graffiti actuel
En français, les graffitis issus de la tradition nord américaine (tags, graff, free style) côtoient les graffiti issus de la tradition ouest-européenne (collages, pochoirs). Les auteurs de ces graffiti sont appelés graffeurs ou graffiti-artists plutôt que graffiteurs. En québécois, il n'est pas rare de les qualifier de graffiti-artists de graffiteurs ou de writers, comme en anglais. Les mots-valise calligraffiti et calligraffitiste, attribués à Bando dans Le Livre du Graffiti[3] n'ont pas été retenus par l'usage ni par le milieu se réclamant de cette forme d'art urbain. En anglais, on