Texte : Un esclave fugitif, Androclès, s'était enfui dans le désert, dans la province d'Afrique, parce que son maître le maltraitait. Comme il s’était réfugié dans une grotte, il vit venir à lui un lion qui poussait des gémissements de douleur et lui tendit sa patte blessée; Androclès la soigna. L'homme et le lion vécurent alors ensemble pendant trois ans et le lion fournissait à l'homme les morceaux les plus gras des bêtes qu’il chassait. Mais, las de cette vie sauvage, Androclès quitta la grotte pendant que le lion chassait ; il fut bientôt repris, ramené chez son maître à Rome et condamné à être livré aux bêtes dans le Circus Maximus. Là, il vit s'avancer vers lui un lion particulièrement grand et terrifiant. Mais celui-ci, au lieu de bondir sur l'homme, s'arrêta, comme étonné, puis il s'approcha remuant la queue, comme un chien qui fait des caresses, avec douceur et affection. Alors on vit l'homme et le lion, heureux de s'être reconnus, manifester leur joie. Androclès expliqua à l'empereur ce qui s'était passé et ajouta : « Je comprends que ce lion, capturé lui aussi après mon départ, me manifeste sa reconnaissance pour mes bienfaits et mes soins. »
Histoire résumée d'après Aulu-Gelle (II° siècle après J.-C.), Les Nuits Attiques, livre V, 14.

Questions :

1 / Dans le premier paragraphe, entourez : - Une conjonction de coordination qui permet de coordonner entre elles deux propositions. - Un signe de ponctuation qui permet de juxtaposer deux propositions.

2/ Dans le premier paragraphe, soulignez : - En bleu, deux propositions subordonnées circonstancielles, qui donnent une précision (une circonstance) portant sur l’ensemble de l’action de la proposition principale. - En vert, deux propositions subordonnées relatives, en traçant une flèche vers le nom qu’elles complètent.

3/ Dans le troisième paragraphe, soulignez une proposition subordonnée complétive, qui complète le verbe de la proposition principale et tient