Grands enjeux contemporains
Les structures socio-économiques d’appartenance : être situé dans la société
Le travail et ses transformations
Le travail et sa place centrale ou pas dans nos vie.
Il est amusant de constater dans les diners en ville la récurrence de la question de la profession, ce qui tendrait à prouver la notion centrale du travail dans nos vies quotidiennes et dans la façon de nous définir. En même temps, on ne peut pas ignorer combien le travail est douloureux (cf suicide, malaise des cadres…). Le rapport de noter société au travail est donc très complexe : central mais décrié.
Le travail comme denrée s’est raréfié (chômage de masse)
Le travail comme activité perd son homogénéité, à la fin du XIXe la hiérarchie dans le travail était relativement claire elle l’est beaucoup moins aujourd’hui.
Le travail comme valeur se trouve relativisé avec l’avènement des loisirs ou des 35h
=> 3 grands types de métamorphoses
Donc qu’est-ce que c’est finalement le travail ?
Opposition travail/loisir et travail/temps libre
Travail = activité qui n’aurait pas sa fin en elle-même mais un moyen en vue d’une autre fin que lui-même (travail pour gagner de l’argent, pour construire un pont…).
Hannah Arendt oppose le travail à l’otium : activité intellectuelle d’œuvre et de création qui a sa finalité en elle-même. Il existe une fascination pour ces activités non matérielles.
Finalement, est-ce que l’homme se définit par son travail et seulement par son travail ? Comment arbitrer entre activités productives et non productives ? Es-ce que ce serait perdre sa vie que de travailler tout le temps ?
I. La diminution structurelle du temps consacré au travail dans nos société résonne à la fois comme la libération de l’homme face à un labeur aliénant et comme une possibilité accrue de se consacrer à des activités non soumises à la nécessité.
1. Le rêve de l’ « otium » contre le travail-labeur
a. Le rêve de l’ « otium »…
Hannah Arendt distingue trois activités