Harcèlement sexuel

Les exemples : harcèlement ou pas harcèlement

Dans tous ces cas, il a été jugé que le dirigeant n'était pas coupable de harcèlement sexuel :

• Avait touché les mains de l’une de ses salariées ; • Lui avait fait une déclaration d’amour ; • Lui rappelait qu’elle lui manquait à chacune de ses absences du bureau ; • Lui offrait des cadeaux ; • Lui avait dit avoir envie de l’embrasser ; • Avait posé sur son pare-brise une revue pornographique.

Ainsi il y a harcèlement sexuel chaque fois que : • Quelqu’un qui dispose d’une autorité fonctionnelle sur vous, c’est-à-dire, concrètement, à qui vous êtes subordonné(e) ; • Vous impose des contraintes (ordres injustifiés, insultes, chantage…) ; • En vue d’obtenir de vous le bénéfice d’actes de nature sexuelle.
Le harcèlement sexuel se caractérise par un abus d'autorité qui se traduit par des pressions : promesses, octroi d'avantages, promotion, chantage, menaces…

Contrairement au harcèlement moral, le répétition des actes n'est pas nécessaire pour la qualification en harcèlement moral.

S'il ne les faits sont commis par une personne qui n'a pas autorité sur vous, le harcèlement sexuel ne peut pas être retenu, c'est l'agression sexuelle qui sera alors retenue.
Toutefois, cette définition est modifiée par la loi du 17 janvier 2002, où le critère de subordination est supprimé.

Les conséquences

Pour la victime

Le plus souvent, la victime éprouve un sentiment de culpabilité : elle a l'impression que c'est sa faute, qu'elle provoque sans le vouloir le comportement de son supérieur.

Le harcèlement sexuel est une souffrance qui devient une obsession, on ne pense qu'à ça, on agit uniquement en fonction de ça : horaires d'arrivée et de départ du travail, déplacements au sein de l'entreprise, anxiété constante.
Cette obsession entraîne une désorganisation dans le travail, un manque de concentration, un stress accru, une perte de confiance en soi.