Présent à l'E3 de Los Angeles pour présenter de nombreux jeux, le président mondial de Square-Enix Yoichi Wada est revenu sur l'échec de la mondialisation vidéoludique. Selon lui, les éditeurs japonais n'arrivent pas à vendre leurs titre en dehors du Japon à cause justement de leur orientation culturelle japonaise. "La mondialisation est un véritable défi. Nous devons faire appel à des clients avec des préférences différentes. Sega n'a pas réussi. Konami n'a pas réussi. Namco Bandai n'a pas réussi non plus" a déclaré Wada dans une interview, en ajoutant : "Même les éditeurs de l'Ouest n'ont pas réussi à vendre au Japon. Personne n'a réussi la mondialisation".

En ce sens, la récente acquisition d'Eidos est un vrai avantage selon Wada qui déclare : "Nous avons acquis Eidos. En faisant cela, nous les avons intégrés dans notre groupe. Ils font désormais partie de notre famille. Ce n'est pas comme si nous avions acquis des esclaves. En fait, l'ancien PDG de Eidos est à la tête européenne de Square Enix. Eidos est considéré comme complètement égal à un de nos studios au Japon. Ce que je voulais faire, c'est créer un environnement où les différents groupes ethniques pouvaient coexister dans la même entreprise. C'est pourquoi nous avons créé une filiale entièrement détenue par Eidos".

Cette stratégie pourrait d'ailleurs porté ses fruits quand on remarque la variété des titres Square-Enix présentés à l'E3. Les japonais de FF XIV qui cohabitent avec les danois de Kane and Lynch 2 ou encore les canadiens de Deus Ex : Human Revolution. Reste à voir si tous ces titres réussiront à conquérir un public mondial. L'avenir nous le dira...

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Les 20 premiers commentaires sur Square-Enix explique l'échec de la mondialisation des jeux (13)
WYZ

WYZ - 06/07/2010 à 16h13
En tout cas c'est mal parti pour ME conquérir : aucun des 3 jeux précités ne m'interessent . . .
Nightmare1984