Guerre
* Le narrateur, en mettant en place un dialogue argumentatif illustre la morale antéposée (placée au début de récit). Le Loup et l’Agneau incarne la morale antéposée. Le dialogue offre une structure de procès mais il s’agit d’un faux procès (vers 29).
En effet, le Loup joue plusieurs rôles, tout d’abord, le procureur, en accusant dès le vers 7 « Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? ». Cette bête détient aussi une posture très agressive et autoritaire, il dénonce l’Agneau de boire dans sa propriété. Il l’accuse aussi d’avoir été calomnié « Et je sais que de moi tu médis l'an passé. » (vers 19) ainsi qu’au vers 22 « - Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. ». Cela provoque un rythme accéléré, le loup multiplie les accusations de moins en moins légitimes. Le Loup joue un deuxième rôle, celui de juge qui a déterminé déjà la sentence « Tu seras châtié de ta témérité. » (vers 9). Le troisième et dernier rôle du Loup est celui de bourreau « Le Loup l'emporte, et puis le mange, » (vers 28). La Fontaine utilise donc le présent de narration qui permet de rendre la scène plus vivante et d’accélérer le rythme.
Ensuite le narrateur utilise l’Agneau comme victime du Loup mais celui-ci dernier tous les arguments du Loup. Cependant l’Agneau doit se plaider lui-même, il est donc son propre avocat et