Gueule casses

1895 mots 8 pages
L'expression « gueules cassées » inventée par le Colonel Picot, premier président de l’Union des Blessés de la Face et de la Tête, désigne les survivants de la Première Guerre mondiale ayant subi une ou plusieurs blessures au combat et affectés par des séquelles physiques graves, notamment au niveau du visage. Elle fait référence également à des hommes profondément marqués psychologiquement par le conflit, qui ne purent regagner complètement une vie civile ou qui durent, pour les cas les plus graves, être internés à vie.

À la fin de la grande guerre, le nombre total de morts s’élevait à 9 millions dont plus de 2 millions d’Allemands, presque 1,5 million de Français, 1,8 million de Russes, 750 000 Britanniques, et 650 000 Italiens. Proportionnellement à sa population, la France est le pays où les pertes ont été les plus importantes.

Ce bilan ne correspond pas seulement aux tués sur les champs de bataille ; il inclut également des soldats morts chez eux, gravement atteints par des maladies telles que la grippe espagnole, mais aussi des hommes ayant succombé aux séquelles de leur maladie. Ainsi, après la guerre, le nombre de soldats morts des suites de leurs blessures s’élève à environ 500 000 tandis que la grippe fit 200 000 morts supplémentaires en France.

Historique de la législation sur les travailleurs mutilés et handicapésModifier

26 avril 1924 : La loi prévoit que des centres de rééducation soient ouverts pour les victimes d’accident du travail.
Mai 1924 : La loi assure l’emploi obligatoire des mutilés de guerre. Les textes qui suivront reprendront trois points de cette loi :
Obligation aux entreprises de plus de 10 salariés d’employer des pensionnés de guerre et veuves de guerre (quota d’emploi de 10 %) ;
Pourcentage obligatoire des emplois réservés ;
Salaire avec éventuel abattement.
1930 : Création des pensions aux mutilés et victimes de la guerre, des centres d’appareillage, des centres de rééducation fonctionnelle et des emplois réservés.

en relation

  • Cas galoppaz
    1006 mots | 5 pages
  • Cas darégal
    1110 mots | 5 pages
  • Cas belgrain
    311 mots | 2 pages
  • Cas menhirs
    403 mots | 2 pages
  • Cas gerlinea
    4401 mots | 18 pages
  • Cas gelly
    585 mots | 3 pages
  • Cas gallichio
    256 mots | 2 pages
  • Les Gueules Cass Es
    359 mots | 2 pages
  • Cas Gelfrais
    916 mots | 4 pages
  • Cas geyer - lorina
    6263 mots | 26 pages
  • Les guelles cassées
    329 mots | 2 pages
  • Cas jeannet
    1397 mots | 6 pages
  • Cas legrand
    1961 mots | 8 pages
  • Les geules cassées
    639 mots | 3 pages
  • charle de gaulle
    537 mots | 3 pages