Guns version
Laissons-nous croire qu'il le pense, tout en insistant pour/exigeant qu'il le prouve. La déclaration d'Obama était à la hauteur sur le plan émotionnel, mais l'unique horreur de l'événement d'aujourd'hui exige qu'Obama et les autres fonctionnaires soient à la hauteur sur le plan politique.
Nous ne sommes pas sensés dire ça un jour comme aujourd'hui, mais une action politique est exactement ce dont nous avons besoin. Les voix usuelles vont essayer de mettre fin au débat en déconseillant la politisation de la tragédie. Mais nous devrions la politiser, si par cela nous entendons l'entreprise d'une discussion à propos de la manière par laquelle nos autorités élues peuvent agir pour arrêter cette folie.
La violence des armes à feu est un domaine dans le lequel une sorte de consensus bipartite s'est formée entre les commentateurs et les observateurs du fait qu'une réforme soit impérative alors même que les seules personnes qui continuent de refuser d'agir sont celles qui sont dans une position qui leur est en fait favorable pour changer les choses. Cette fois, nos fonctionnaires – le président inclus – doivent simplement commencer/entreprendre/entamer/ouvrir/engager/déclencher/lancer un débat politique concret à propos de la question opportune/appropriée du massacre causé par facilité à se procurer des armes à feu. Pas seulement une « conversation » à en se demandant à quel point notre culture est ratée ou en utilisant l'argument habituel du Diable et/ou des maladies mentales qui seraient les véritables coupables (comme les défenseurs du droit des armes à feu nous le disent) à qui il faudrait s'adresser. C'est la facilité d'accès aux armes à feu qui traduit les pulsions les plus sombres des hommes, quelle qu'en leur cause, à travers le massacre d'enfants