• Biographie

C’est à Ornans, petite ville de Franche-Comté que Gustave Courbet né en 1819. Il provient d’un milieu aisé ; son père possédait des terres et pratiquait l’agriculture. Très jeune, cet enfant est attiré par l’art et étudie le dessin à Ornans puis va intégrer l’Ecole des Beaux-arts à Besançon.
En 1839, à Paris, il suit des études de droit mais se consacre entièrement à la peinture en 1840. Courbet se rend plusieurs fois par semaine au musée du Louvre pour étudier les maîtres et s’inspirer en élève libre, il copie Rembrandt, Hals, Rubens, Caravage et Titien. Il admire les grands peintres romantiques tels que Géricault et Delacroix.
Entre 1841 et 1846, il peint plusieurs autoportraits comme Le désespéré, L’homme au chien noir, L’homme blessé, L'homme à la ceinture de cuir et Portrait de l'artiste. En 1848, Gustave Courbet présente une dizaine de toiles dans des salons, il se lie d’amitié avec Jules Champfleury.
En 1849, il revient à Ornans et devient célèbre avec le tableau L’après-dînée à Ornans, il obtient donc la médaille de deuxième classe.
Courbet provoque un scandale avec son tableau Un enterrement à Ornans car il montre un cortège funèbre, tous les gens du peuple. A cette époque représenter le peuple sur des tableaux de taille destiné aux tableaux historique, religieux ou encore mythologique est scandaleux.
En 1855, il peint un tableau de six mètres de long et quatre mètres de haut L’atelier du peintre, qui provoque des polémiques. Au salon, le jury lui accepte tous ses tableaux sauf celui là en raison de sa taille. Ce tableau représente plusieurs catégories sociales, sur les côtés, Gustave peignant et une femme nue posant pour le peintre. Toute la lumière est projetée sur cette femme.
Au salon de 1857, Courbet expose Les demoiselles des bords de la Seine, ce qui lui permet de se créer un cercle de fidèles amateurs qui le défendent. Mais à partir de 1863, il attire de nouveau le scandale avec plusieurs œuvres qui sont refusées aux salons