Habermas
Petit topo sur Habermas : philosophe contemporain né en 1929, fait partie de l’école de Frankfort qui se caractérise par la volonté de poursuivre la philosophie des Lumières. Ecole héritière des cette philosophie des lumières alors que l’histoire allemande est marquée jusqu’en 1945 par les contre-lumières (le romantisme par exemple). Avec l’arrivée d’Hitler au pouvoir, les philosophes de l’Ecole de Frankfort sont partis en exil. Puis en 1945, la seconde école de Frankfort va renaître en Allemagne dont Habermas fait partie. Ce qui les caractérise est la réhabilitation d’un idéal universaliste, cet universalisme apparaît au 19eme mais a été très fortement contesté par le relativisme au 20eme siècle (qui prône un particularisme des valeurs, normes et lois). Mais contestation aussi fondée au nom de la subjectivité, au nom du moi (dont le romantisme est l’exaltation caricaturale), mais aussi au nom des particularismes tels que le communautarisme (qui fonde une dualité nous-les autres). Il y a une dénonciation de l’universalisme qui n’est pour eux que l’émanation d’un intérêt particulier, d’un ethnocentrisme de l’occident.
Mais aux yeux d’Habermas, s’il est vrai qu’il y a eu des instrumentalisations de l’universalisme il n’en demeure qu’il reste un idéal. Briser le lien qui existe entre l’universalisme et la subjectivité
Dans communication, il y a commun et cela suppose que tous les membres communicants soient égaux car sans égalité il n’y a pas de communication mais une transmission d’information. Ce thème de la communication a été très travaillé après 1945, avant qu’il soit déchu de son sens originel par le consumérisme qui fait de la communication un processus unilatéraliste (publicité, propagande politique qui ne suppose que la passivité du récepteur). De même au sens propre du terme, la publicité est fait d’être public (par exemple on parle de débat public pour le différencier des débats à huit clos). La publicité est au cœur de la démocratie, par