Hallucination, desqueyroux
Nous allons donc voir en quoi la vie que s’imagine Thérèse traduit une certaine folie. La première partie de notre commentaire montrera que le mal etre est total aussi bien mentalement que physiquement. La seconde, sera consacrée à la vie idyllique qu’elle s’imagine.
I) Un mal être total a)Mental. Tout d’abord, Thérèse paraît mal en point comme le prouve la citation « son esprit étrangement lucide » (l.1-2) qui montre qu’elle n’est pas dans son état normal. D‘une part, celle-ci est dans un mauvais environnement, la citation « les ténèbres ne sont pas froides » (l.36) laisse pressentir une ambiance noire. D’autre part, il y a des sous entendus : « comment imaginer qu’il puisse un jour ne plus pleuvoir ? » la pluie ne s’arrête jamais et peut être comparée à des barreaux de prison quand elle tombe ; ainsi que « elle s’endormit enfin, la fenêtre ouverte » (l.47) qui laisse sous entendre que la fenêtre est un échappatoire pour Thérèse. En effet, celle-ci est séquestrée, et c’est ce qui explique son mal être mental. Aussi, la citation « Thérèse fait le geste d’étreindre, et de sa main droite serre son épaule gauche » (l.52-53) vient une fois de plus accentuer cet état d’esprit et montre également qu’il s’étends même à son état physique.
b)Physique.
Ensuite/En effet, Thérèse est également mal en point sur le plan physique. On le remarque par exemple grâce aux citations « Thérèse eût la fièvre cette nuit là (l.1), « elle claquait des dents,