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1864 mots
8 pages
Type de travail [Dissertation]Titre [La politique est-elle une affaire de morale ?]
Nom du cours [L’histoire des idées politiques]
Date : [01 Mars 2012]
Dans le célèbre Livre « la République », le philosophe grec Platon (428-427 av. J.-C. - 348-347 av. J.-C.) dit que : « entre un homme juste et un Etat juste, il n’y aura aucune différence par-rapport à la forme elle-même de la justice … », c'est-à-dire qu’il y a une relation directe entre « le gouverneur » et le peuple dans un Etat où il y a un conflit des forces. D’après ce qu’on a vu on peut constater de cette citation que la sagesse et l’honnêteté du chef de l’Etat sont les deux principaux garants de la vertu de l’Etat et ainsi de sa sagesse. En d’autres termes, cette citation signifie que la justice a un rapport aux affaires publiques et à l’Etat. C’est celle-ci qui permet de le gouverner et gérer les affaires de peuple. Pour cela il faut que le chef de l’Etat être soit le symbole de la justice terrestre et le garant de la sécurité et de la paix. Il doit veiller sur l’intérêt général de peuple.
Ibn Khaldoun (1332-1406) est un philosophe arabe musulman proche de la pensée de Platon et d’Aristote. Il a traduit des anciens ouvrages de ces deux philosophes grecs. Il pense aussi que la politique doit se baser sur la morale qui peut être définit par « l’ensemble des règles de conduite concernant les actions permises ou défendues- tenues pour universellement et inconditionnellement valables ». Pour lui, cela ne peut être fait qu’après le recours au principe de la religion islamique et qui se représente dans le coran et les paroles du prophète Mohamed. En d’autres termes, le chef de l’Etat doit se baser sur la Shura et l’intégrité, où l’intérêt de peuple est suprême. Tout cela permet de construire un Etat sain et sauf, un Etat parfait dans le monde réel, un Etat où le « Chef » assure une heureuse vie pour son fidèle peuple. A partir des ces deux philosophes, nous pouvons considérer la politique