les marchés contestables par exemple, qui rendent mieux compte de la réalité des structures industrielles existantes, ou les outils de la décision en avenir incertain qui correspondent mieux aux stratégies contingentes que peuvent mettre en œuvre les firmes dominantes sur les marchés de petit nombre ; de nouveau, l’accent est mis sur le caractère déterminant des structures dans le fonctionnement des industries. Le lien avec des préoccupations concrètes du moment est immédiat : par exemple, il s’agit de trouver des arguments pour expliquer que les monopoles publics, lorsqu’ils existent, ne sont pas une structure inéluctable ; ou encore, il s’agit de donner à l’Union Européenne des fondations économiques solides, des structures de marché considérées comme efficaces car concurrentielles. l’étude de la structure des marchés (marchés contestables)

- La théorie des marchés contestables
Une nouvelle avancée dans la théorie des marchés est constituée par les travaux de W. Baumol, J.
Panzar et R. Willig, avec le concept de marché contestable. Ces auteurs constatent que la concurrence régnant éventuellement sur les marchés de petit nombre ne dépend pas du degré de concentration observé ; ils considèrent que la concurrence potentielle est déterminante dans les mécanismes de fixation des prix par un oligopole. Le raisonnement est le suivant. Un marché est qualifié de contestable lorsqu’il n’existe aucune barrière à sa pénétration, pas plus qu’à sa sortie. Dans une telle situation, les entrants potentiels et les firmes en place bénéficient tous des mêmes conditions de coût et de prix. Le prix en vigueur est le même que celui qui résulterait d’une situation de concurrence pure et parfaite ; il lui est même inférieur lorsque les firmes installées sont de grande taille et bénéficient d’économies d’échelle plus importantes que ce n’est le cas pour les firmes de petite taille de la situation de concurrence pure et parfaite.

Oligopole : Une situation d'oligopole se