Hein?
Lors du week-end organisé par les Jeunes Témoins de la Vie Humaine,
Les 20 et 21 mars 2004 à Antony
Par M. l’abbé Pierre Hervé Grosjean
Je me présente en deux mots, comme ça vous saurez qui vous parle, je suis donc l’abbé Pierre Hervé Grosjean, diacre du diocèse de Versailles, prêtre si Dieu le veut dans trois mois, et voilà… et j’ai une sœur qui est Jeune Témoin, mais elle n’est pas là. (Rires). Alors, ce sera pas une grande conférence parce que j’ai pas la qualité des témoins précédents, mais ce sera plutôt un petit topo un peu clair, et alors je fais le choix délibérément du franc-jeu, c’est à dire que je vais être direct, le but c’est de pas tourner autour du pot, alors forcément il y en a certains qui vont se dire : « Il abuse un peu quand même, ou il y va un peu fort » et bien vous aurez toute occasion de poser des questions à la fin, avec la même franchise.
Alors moi j’aime toujours commencer- vous connaissez le sujet, c’est le flirt - j’aime toujours commencer d’abord par casser les idées préconçues, les fausses idées qu’on a dans la tête. Et il se trouve que le petit milieu catho, il en a pas mal, de fausses idées dans la tête. La première, c’est celle-ci : même chez vous, même chez nous, quand, dans le domaine de la vie affective, quand on s’apprête à entendre ce que dit l’Eglise, on a, même inconsciemment, la peur de se faire engueuler. La preuve, c’est que un garçon ou une fille qui est folle amoureuse ou fou amoureux, eh bien il a quand même un peu la trouille d’en parler avec un abbé, avec son père spi, avec je sais pas qui, parce qu’il a peur de s’en prendre une ; ou alors que l’abbé, avec toute sa finesse, casse tout, tout de suite, bulldozer, il rentre dedans. (Rires) Et ça c’est dommage parce que ça veut dire que même pour nous, on n’a pas une vision positive du message de l’Eglise. Et trop souvent, trop souvent, je vois chez les jeunes cathos une vision de la morale chrétienne, ou de