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Henri III face aux troubles religieux
Pour Pierre de l’Estoile (1574-1611), Henri III « aurait été un bon roi s’il avait connu un bon siècle ». En effet, le règne d’Henri III (1551-1574-1589) se distingue par les troubles qui marquent alors le royaume de France. Il serait donc intéressant de voir comment Henri III fait face aux troubles religieux. Ce dernier, prend le pouvoir en septembre 1574, peu de temps après la mort de son frère Charles IX (1550-15601574). A son arrivée, la monarchie française est déjà beaucoup affaiblie non seulement par la succession rapide de quatre rois, mais également par les guerres de religion qui usent le pays depuis 1562. Néanmoins ces derniers, durant le règne d’Henri III ne sont trouvent pourtant plus uniquement, comme nous le verrons dans l’ensemble de ce devoir, dans le cadre des différentes confessions. En effet, pendant le règne d’Henri III, on a une politisation du conflit qui reste pourtant fondamentalement religieux, avec la création d’alliances entre catholiques et protestants autour d’une idéologie de la royauté. Pourtant, les conflits qui frappaient la France depuis la moitié du XVIe siècle, et en particulier depuis le 1er mars 1562, avec le massacre de Wassy qui a ouvert la première guerre de religion, sont principalement des affrontements entre catholiques et protestants, avec un paroxysme lors de la Saint Barthélémy le 24 août 1572, qui marque le début de la rupture entre le roi et son peuple, rupture à laquelle Charles IX puis Henri III tentent de remédier, mais qui entraine une division encore plus importante au sein du royaume de France. Par conséquent, on peut se demander en quoi le règne d’Henri III est différent de ceux de ses prédécesseurs dans sa manière de gérer ce conflit de taille qui met à feu et à sang son royaume, mais on peut également se demander comment Henri III tente de reprendre le contrôle de la situation et en quoi ces tentatives donnent l’image d’un roi double. Pour cela nous verrons dans un