Herge, lecture analytique de la planche 35
Après un long périple par New Deli et Katmandou, les deux amis montent une expédition pour traverser la frontière tibétaine et découvre l’épave de l’avion. Mais Tintin ne se décourage pas, il explore les alentours et découvre une grotte ou se trouve une pierre gravé du nom de Tchang.
Après une tempête de neige ou Tintin à faillit mourir et grâce à la malchance du capitaine, Tintin découvre cette grotte qu’il explore avec ses amis. Il s’agit d’une planche particulièrement désespérante qui se conclut par les larmes de Tintin qui semble renoncer à ses recherches. Un désespoir qui a également gagné Hergé, près a renoncer à son travail. Comment Hergé traduit-il ce désespoir dans cette planche ? Il joue avec les conventions de la BD ^pour montrer que ses personnages n’ont plus de repère temporels spatiaux : partie I et II. La partie III est consacré à la dépression et aux différentes caractéristiques.
I) Un jeu avec les conventions temporels de la BD
Pour illustrer l’absence de la maitrise du temps :
° Un suspens particulier
C’est une attente angoissante. La dernière vignette aurait pu être achevé avec la 1ere de la page suivante, cela aurait été plus interrogatif, et aurait relancé le suspens et l’aventure. Or Hergé choisit de finir sa planche sur les larmes de Tintin. Quête inaboutie --> page déprimante.
De la même manière, chaque planche est construite sur le suspens de la page précédente. Là,
Milou ramène un os qui appartient potentiellement à Tchang. Dans la 1ere case, la scène est répété et l’inquiétude n’est pas tout de suite apaisé. Il joue avec les conventions de la BD.
° Les ellipses
On parle d’ellipse lorsqu’une scène, un moment de l’histoire est passé sous silence. La BD, par définition (contrairement au dessin animé) est constitué d’ellipse. On peut comparer une vignette à un arrêt sur image mais elle est isolée du fils chronologique. Comment procède hergé ici ?
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