Le héros du XVIIIe siècle : A cette époque, les idées se tournent principalement vers l’humanisme. Le modèle chrétien du héros se modifie autour de ce mouvement intellectuel et philosophique mené par les lumières. Les philosophes remettent en cause le « héros saccageur de province », cependant, la première qualité du héros reste la vaillance et la vertu… Les bouleversements révolutionnaires remettent néanmoins au goût du héros le mérite et l’action exemplaire, qui en deviennent dorénavant les fondements mêmes : comme par exemple Barra, jeune révolutionnaire.

Le héros du XIXe siècle : Au XIXe siècle, les légendes sont souvent inspirées par la figure du grand Napoléon, et les héros du passé comme Jeanne D’Arc ou Roland font office de modèles patriotiques pour les futurs citoyens.

Le héros du XXe siècle : La première guerre mondiale laisse s’installer un sentiment de suspicion à l’égard du héros. Pendant la période de l’entre-deux-guerres, les autorités des régimes totalitaires instaurent une nouvelle forme de héros en inventant un « homme nouveau », une sorte d’idéal auquel tout le peuple devrait se référer. En France, le héros devient synonyme de résistance, qui se sacrifie pour sauver les valeurs de la patrie menacée. A la fin du XXe siècle, l’image du héros guerrier est progressivement rejetée, comme par exemple Che Guevara.

Le héros d’aujourd’hui : De nos jours, les idées de démocraties et de l’individualisme favorisent le mérite et la performance de la part du héros. En effet, la violence reste valorisée, et le héros qui apparaît dès lors dans le cinéma, ou les jeux vidéo est mieux diffusé que dans les époques antérieures comme Batman ou Lara Croft. Les héros sont alors pour beaucoup de purs produits du système médiatique, ce qui avec le phénomène de mondialisation entraîne une hausse de la diversité, mais augmente également la notion du « héros éphémère