Le 11 janvier 2011

Correction du paragraphe de dissertation

Selon, Montaigne, le voyage serait « un exercice profitable », tant sur le plan physique, intellectuel que moral. D’abord, le voyage est un exercice profitable au corps. Se déplacer permet en effet d’éveiller ses sens et de pratiquer une activité physique : lors d’un voyage, nous découvrons d’autres lieux, d’autres espaces que nous visitons, que nous arpentons à pied ou parfois à vélo. Cela fait travailler notre corps, le délasse, l’entraîne, l’exerce. Un voyage à la montagne permettra par exemple de pratiquer divers sports comme la randonnée ou le ski, et de profiter pleinement de la nature, d’y être à l’écoute, de respirer un air pur. Un voyage à la mer favorisera la nage et les marches au bord de l’eau. On dit souvent, d’ailleurs, que les personnes âgées qui voyagent restent toniques et conservent leur jeunesse. D’autre part, voyager est profitable au corps dans la mesure où on expérimente une autre forme de temps, sans tension, sans précipitation, et dénué de toute pression. Cet autre rapport au temps, beaucoup plus détendu, permet de se reposer, de se relaxer en profondeur, de se changer les idées, de s’apaiser. C’est pour cette raison que nous pouvons affirmer que voyager contribue au bon fonctionnement du corps et au bien-être. De plus, voyager est un bon moyen d’enrichir sa culture personnelle. La découverte d’autres civilisations permet de développer ses connaissances, tant sur le plan architectural, artistique, culinaire, relationnel, que linguistique. Ainsi, lorsque je vais dans un pays étranger, je peux perfectionner la connaissance d’une langue étrangère : une immersion dans une famille d’accueil en Angleterre, par exemple, me permettra d’approfondir ma connaissance de la langue anglaise. La visite des monuments, tels que les ruines du mur de Berlin en Allemagne, ou le théâtre d’Epidaure ou encore la découverte des grands musées comme les « offices » à Florence permettront