La crise de 1973

De manière paradoxale, les 2 décennies de la crise éco mondiale coïncide avec le triomphe du capitalisme libéral : au début des années 1980 le pb de la dette et l’effondrement du marché des mat 1ère mettent fin aux espoirs du TM. Au début des années 1990, la décomposition du syst soviétique révèle un désastre économique insoupçonné.

1. Après un quart de siècle, la croissance rencontre ses limites dès la fin des années 1960

• La contestation met en cause les effets de la croissance productiviste Dans les entr, le personnel supporte de plus en plus mal les contraintes tayloriennes : le « malaise de l’os » entraine une plus grde combativité, la fuite devant le travail (absentéisme, revendication de la réduction du travail, turn over accéléré), déséquilibres nerveux qui se traduisent par une baisse de l’attention et donc la multiplication des accidents au travail. Dans l’ensemble même de la société, la logique productiviste est critiquée, remise en cause. Aux EUA et dans les pays nordique, le consumérisme est dénoncé. On peut penser à l’avocat Ralph Nader aux EUA qui engage des procès retentissant contre les constructeurs automobile, avec la dénonciation des « voitures qui tuent », ainsi que les entreprises de tabac.
Les préoccupations écologiques sont également avivées par une succession d’accidents.
Cf. le pétrolier Torrey Canyon sur les côtes bretonnes.
Cela suscite les inquiétude de la part de la pop et des économistes : le club de Rome, dans son rapport Halte à la croissance de 1970 prédit un effondrement catastrophique de l’éco mondiale vers 2050.

• Les mécanismes éco de la croissance sont perturbés par l’inflation interne et mondiale A l’intérieur des pays développés, la crise du fordisme se combine avec la montée en puissance du secteur tertiaire dont la productivité est faible, ce qui déséquilibre la répartition des gains de productivité : la part des salaires augmente au détriment de celle des