Histoire de l'immigration françise du xxeme
C’est une histoire écrite au fil des routes et des voyages. Depuis des siècles, des femmes, des hommes, sont arrivés sur le territoire français, venus d’ailleurs, de l’autre coté des mers, des fleuves, ou des montagnes, franchissant des frontières aux contours souvent incertains. Certains n’étaient que de passage, d’autres sont resté quelques temps avant de repartir, d’autres encore se sont installé durablement. Ces migrations sont souvent de proximité, ils rencontrent sur leur chemin les migrants de l’intérieur. On quitte un village, une région, pour aller travailler un peu plus loin, vendre ses bras et ses services, commencer parfois une autre vie.
Dès le Moyen- Age, la France accueille des théologiens comme Thomas d’Aquin, des marchands et des banquiers venus d’Italie, d’Allemagne ou des Flandres. Les rois savent s’entourer de conseillers et de ministres étrangers, comme Mazarin ou Necker. Parfois la diplomatie exige de se tourner vers l’Europe pour sceller les mariages princiers. Les étrangers sont indispensables dans l’armée ou le négoce. Les comédiens italiens, les plus grands peintres de la renaissance, des musiciens comme Lully et Gluck, et des philosophes, tous participent à l’élan culturel. Mais ces premières migrations sont souvent traversées de figures modestes. Artisans et domestiques, colporteurs et marins, pécheurs et paysans.
La fin du 18eme siècle semble marquer un tournant. La révolution fonde une nouvelle conception de la nation et distingue désormais celui qui est étranger de celui qui est citoyen. Elle proclame l’égalité de tous et accorde la qualité de français a ceux qui sont nés sur son sol. L’état nation se dessine petit à petit, tant dis que vont naitre d’autres révolutions qui vont mettre en mouvement les peuples européens. Avec le grand bouleversement de l’âge industriel, les migrations entre dans l’ère des masses.
1820-1914
L’asile
De la première moitié du 19eme siècle les besoins de l’agriculture, de la mine et de