Histoire des arts: for the love of god, de damien hirst
Aspect Physique: C'est un vrai crane humain, d'une personne de 35 ans ayant vécue au 18e siècle. Il est recouvert de platine et incrusté sur toute sa surface de 8601 diamants
Ressentit:
D’abord, ce qui me paraît habile et intéressant, dans le fait de recourir à des diamants, c’est qu'ils sont déjà, dans notre civilisation, symboles d’éternité . Ce dernier est normalement plutôt liée à l’amour. La mort est également éternelle. Le diamant joue également sur l’ambivalence vie et mort. Matériau mort, puisqu’il n’est rien d’autre que du charbon, la lumière qu’il reflète et fait miroiter remplit de vie la pièce dans laquelle il est.
Toutefois, j’ai beau chercher, je ne vois pas l’utilité de ce beau diamant en poire, serti d’autres diamants de même forme. À moins qu’il ne soit censé, peut-être, accentuer le rapprochement de cette œuvre avec une idole primitive ? Mais dans ce cas, à quelle divinité cette idole serait-elle supposée faire référence ? Au dieu de l'argent ? Bref : que signifie cet ornement frontal ? Évoque-t-il le troisième œil, celui de l’âme ? En fait, pour moi cette œuvre aurait été bien mieux sans cet énorme diamant mais bon, sans cette pierre centrale, reconnaissons qu’il eût été difficile de légitimer le prix de vente. Et justement, une idée de génie : Faire de cette oeuvre la plus chère jamais crée, et vendu, au monde.
Je trouve personnellement que c'est du gâchis de diamant et d'argent. Quand on pense a toutes les choses qu'on aurait pu faire avec 100 millions de dollars, comme ouvrir des hôpitaux, des écoles et j'en passe, en Afrique ou dans des pays pauvres, ce crâne me répugne un peut.