Histoire des droits de l'homme
1ère séance : Introduction – Brève histoire des droits de l’homme (I)
Droits de l’homme : référence politique et morale ultime en occident pour juger des affaires humaines.
1/ La victoire d’une idée, c’est aussi le début de sa fin. Créer une humanité est très rare. Cela signale aussi un problème : la victoire d’une idée, c’est aussi le début de sa fin. En effet, à partir du moment où une idée s’est imposée elle n’a plus de concurrent. Elle n’a donc plus besoin de se défendre. Or, une idée c’est une réponse à une question. Si on oublie la question, la réponse ne vaut pas grand-chose. Cela devient un Préjugé adopté directement.
2/ La notion de « droit de l’homme » a beaucoup perdu en clarté au fur et à mesure qu’elle a gagné en extension. En effet, il suffit de comparer la DDHC de 1789 et les déclarations telles que la charte européenne des droits fondamentaux (pavé fouillis) pour s’en rendre compte. Le mot « droit » est aujourd’hui mis à touts les sauces. « J’ai le droit de… » Exemples : les raves-parties qui posent des problèmes de violation de la propriété et de sécurité. Le gouvernement a donc essayé d’encadrer (médecins,…) ce qui a conduit à des manifestations de la part des rêveurs. Un JT a même titré « Les jeunes défendent leurs droits à la fête ». C’est totalement incohérent ! Plus personne ne sait vraiment ce que sont les droits de l’homme. « Droit au mariage homosexuel » : il n’y a pas de droit au mariage ! Cela n’a pas de sens. La confusion est donc considérable. Heureusement nous avons une ressource : retrouver le fondement rationnel de cette notion en se tournant vers les écrits des grands penseurs.
3/ Le gouvernement tire sa légitimité du consentement et l’homme à des droits naturels. Cette notion de DH vient d’une tradition de la philosophie politique des philosophes comme Hobbes, Locke, Spinoza, Montesquieu, Rousseau. Ce sont les 1ers à dire que le