Histoire du luxe
Le luxe (étude IPSOS) * Est associé à un plaisir personnel (55%) * Favorise un sentiment d’appartenance à un club d’exclusifs (23%) * Permet d’affirmer son statut (10%)
De la société de consommation à la société de consolation * Le luxe n’est plus qu’une affirmation « identitaire » ou de statut * Le luxe n’est plus lié strictement à une dimension socioprofessionnelle * Le luxe s’ancre davantage sur des dimensions plus « égoïstes », ayant souvent une fonction de consolation dans un environnement de plus en plus anxiogène (créer de l’anxiété). * Le luxe est un « pansement psychique »
Côté offre : Luxe et mode, une contradiction * Face à cet engouement, les marques de luxe privilégient les logiques financière et marketing au détriment de la tradition et du savoir faire * Mass-marketing : nouveauté permanentes, concept-store, publicité, suivi des tendances de mode, ma marque l’emporte sur le produit * … en contradiction avec les codes fondateurs du marketing de luxe : cible exclusive, distribution sélective, communication discrète.
Côté demande : luxe pour soi * Le consommateur de luxe d’aujourd’hui ne souhaite plus exhiber son pouvoir d’achat, ni logo de la marque * Il privilégie des leviers plus émotionnels (interpelation des sens / plaisir) plus rassurants (authenticité, origines, contrôle de qualité) et de plus en plus éthiques (fabrication, matériaux durables, management de l’entreprise)
Ainsi… * La mass-marketisation du luxe crée une tension entre marques et consommaterus * Le risque de confusion entre luxe authentique et luxe « mode » oblige les maisons à opérer de veritablement retour vers leurs fondamentaux et à revisiter leur HISTOIRE.
L’HISTOIRE DU LUXE : « Le luxe est condamné à être accessible »
La conscience de sa finitude : * C’est en se sachant « mortel » que l’homme se différencie de l’animal
« L’humanité