Histoire littéraire
Des genres nouveaux (ré)apparaissent : les lettres, les maximes et les portraits. La marquise de Sévigné (1626-1696) publie ses Lettres qui sont les chroniques de la Cour.
En 1656, Blaise Pascal (1623-1662) défend le jansénisme (doctrine selon laquelle nul ne peut être sauvé sans l’intervention de la grâce divine) avec Les Provinciales.
La Rochefoucauld (1613-1680), avec ses Maximes et sentence morales (1664) et Jean de La Bruyère (1645-1696), avec Les Caractères (1688), vont porter ces genres à leur apogée et la littérature morale se transforme en satire sociale. Ils permettront aussi d’ouvrir la voie à l’esprit de réforme du XVIIe siècle.
Le roman
Au XVIIe siècle, le roman apparaît dans la littérature comme un espace de liberté. Néanmoins, les romans ne sont pas épargnés par les métamorphoses du XVIIe siècle. La « folie du romanesque », présente au début du XVIIe siècle, est marquée par le merveilleux, le spectaculaire et l’excessif.
Madeleine de Scudéry (1607-1701) exploite la veine du roman héroïque avec ses écrits épiques : Artamène ou le grand Cyrus (1649-1653 ; cf. Artamene.org), Clélie (1656).
Quant aux « histoires comiques », elles ont été inspirées par le goût des bourgeois. Charles Sorel répond donc à ce courant romanesque avec La Vraie Histoire comique de Francion (1622).
Viendront ensuite les romans de Scarron et de Furetière.
Mais c’est bien l’œuvre de Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves (1678), qui demeurera le "joyau du Grand