Histoire d'une democratie : athènes
Chapitre 1 : La conquête de la démocratie : de Solon à Périclès.
Les débuts.
630 : prise du pouvoir par Cylon, aidé par le tyran de Mégare, Théagène, qui s’installe sur l’Acropole. Mégaclès (le même qu’à l’époque de Pisistrate ?) alors archonte le convainc de se rendre après avoir assiégé l’Acropole, puis l’exécute avec ses alliés. Cet acte de souillure sera longtemps reproché à sa famille, les Alcméonides que seront alors contraints à l’exil à cette époque.
Vient ensuite la mise en place des lois de Dracon, sur le meurtre notamment. Elles auraient pour but de garantir une justice commune, même si cela est tout à fait discutable. Il est cependant plus certain qu’elles aient pour volonté de mettre fin au meurtre pour vengeance familiale.
Solon.
Interrogation de Mossé sur le lien entre les hectémores et l’endettement puis l’asservissement des paysans athéniens : « Devient on hectémore par endettement ou bien la dette résulte-t-elle de l’impossibilité à s’acquitter du fermage du sixième ? »
Création par Solon d’un droit commun à tous les Athéniens, affiché sur l’agora, plus tardivement.
La réforme des 4 classes sociales, attribuée à Solon (Mossé ne semble pas en être certain cependant), aurait pour but de « définir les charges militaires de chacun ». Elle renforce l’autorité des Aristocrates (seuls les pentacosiomédines et hippeis ayant accès aux magistratures les plus hautes), mais cependant en la codifiant, il semble néanmoins en fixer les limites.
Enfin, sous Solon, l’agriculture serait devenue de plus en plus arbustive plutôt que céréalière ce qui sous-tends deux choses : d’une part la possibilité pour Athènes de s’approvisionner en grain étranger, et d’autre part l’existence probable d’une monnaie d’échange. De plus, l’huile devait certainement constituer une richesse d’échange athénienne, étant notamment le seul produit agricole autorisé à l’exportation.
La tyrannie de Pisistrate et de ses fils.