Historique des fables
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Illustration de Grandville pour le Loup et le chien de Jean de La Fontaine.
La fable est un court récit écrit plutôt en vers qu’en prose et ayant un but didactique (qui comporte un enseignement, qui cherche donc à instruire). Elle se caractérise généralement par l’usage d’une symbolique animale ou avec des personnages fictifs, des dialogues vifs, et des ressorts comiques. La morale est soit à extraire de l’implicite du texte, soit exprimée à la fin ou, plus rarement, au début du texte. Les fables les plus caractéristiques comportent un double renversement des positions tenues par les personnages principaux. La fable s’inscrit dans le genre de l’apologue.
Sommaire [masquer]
1 Historique
1.1 La fable dans l’Antiquité grecque
1.2 Au Moyen Âge
1.3 À la Renaissance
1.4 Le XVIIe siècle ou le siècle de Jean de La Fontaine
1.5 Après Jean de La Fontaine
1.6 XVIIIe siècle
1.7 XIXe siècle
2 Schéma narratif
2.1 La fable théâtrale
3 Les fables aux XXe et XXIe siècles
4 Notes et références
5 Liens internes
6 Lien externe
Historique[modifier]
La fable était déjà pratiquée en Mésopotamie, près de deux mille ans avant notre ère. Des tablettes provenant de bibliothèques scolaires de l’époque racontent brièvement des histoires du renard flatteur ou encore du chien maladroit, (« Le chien du forgeron, n’ayant pu renverser l’enclume, renversa le pot d’eau »), d’éléphant présomptueux (« Un moustique s’étant posé sur le dos d’un éléphant lui demanda si son poids lui était supportable ou s’il devrait plutôt s’envoler »). Beaucoup de ces textes montrent une grande affinité avec les proverbes et ont une construction antithétique (« Ce que tu as trouvé, tu n’en parles pas ; mais ce que tu as perdu, tu en parles »). Toutefois, ils ne possèdent pas de morale explicite.
La fable dans l’Antiquité grecque[modifier]
Traduction d’une fable d’Ésope.
Le plus grand fabuliste de