Horace
Ici nous avons affaire à un monologue dans lequel Sabine va exprimer ses sentiments. Sabine va passer par plusieurs sentiments
-Du vers 711 au vers 718, on observe une sabine déterminer
Elle est décidée à réagir. On note cinq impératifs : « cessons », « souhaitons », « craignons », « prenons », « soyons ».elle parait motivé et prend du courage : « craignons un peu moins ».
-Du vers 715 au vers 718 Sabine doute
Rupture introduite par « mais las ! ». Elle ne sait que faire, ce qui est exprimé avec les phrases interrogatives : « quel parti prendre en un sort si contraire ? », « quel ennemi choisir d’un époux ou d’un frère ? ». Elle est face à un dilemme
-Du vers 719 au vers 734, Sabine retrouve sa volonté
On retrouve à nouveau l’emploi de l’impératif : « incitons », « faisons »,…Elle n’a plus de crainte. Si au vers 714 elle craignait « un peu moins » ici elle prend confiance : « ne craignons plus rien ». Elle utilise un langage viril : « vainqueur », « gloire », « victoire », « triompher »
-Du vers 735 au vers 738, sabine est joyeuse
Elle n’utilise plus le nous collectif mais le « je », elle retrouve une certaine sérénité : « j’ai trouvé le moyen d’en tirer de la joie ». Elle peut « voir aujourd’hui le combat dans la terreur ». La répétition de « sans » à trois reprises souligne le calme dans lequel sabine se trouve.
-Du vers 739 au vers 758, extrême tristesse
Camps lexical de l’obscurité : « ombre », « nuits plus sombres », « plus d’obscurité ». Quand on évoque la lumière elle est faible : « impuissante lumière ». « Je me sens triste cœur percé de tout les coups ». Ici le t et le c exprime aussi la souffrance. Elle parle de mort : « je songe à la mort », « par la mort des miens »
-Fin, colère contre les dieux
Conclusion avec le « donc ». Elle apostrophe les « dieux », ponctuation expressive qui exprime la colère. Elle accuse les dieux de « cruauté ».
Pour aller plus loin :
Il faut savoir que