Hospitalité dans la famille
L’hospitalité est le fait d’accueillir chez vous, pour une courte ou longue durée, des étrangers ou des autres personnes qui ne vivent pas normalement chez vous, dans votre maison. La Bible en parle abondamment. Dans Genèse 18.1-8, Abraham a pratiqué l’hospitalité. Romains 12.13 donne un ordre : « Exercez l’hospitalité ». 1Pierre 4.9 l’exige entre les enfants de Dieu sans murmures. Hébreux 13.2 nous donne une recommandation et une explication. La recommandation : « N’oubliez pas l’hospitalité ». L’explication : « en l’exerçant, quelques uns ont logé des anges, sans le savoir ». Une des conditions pour une veuve d’être prise en charge par une église locale était d’avoir exercé l’hospitalité (1Timothée 5.10). L’Apôtre Paul a demandé à son disciple Philémon de lui donner l’hospitalité (Philémon 22). La question à laquelle cet article va répondre est de savoir si le fait d’accueillir chez soi des gens (parents, frères, sœurs, oncles, tantes, cousins, cousines, amis, connaissances, étrangers, …) est une servitude ou, au contraire, peut être une source de bénédiction. Il existe un courant d’enseignements propagés par un certain ministère qui attire des foules de gens de tout rang social, à Kinshasa et ailleurs, qui affirment que l’hospitalité est une servitude. Evidemment, ce ministère, dans ses enseignements n’utilise pas le mot «hospitalité». Mais le contenu de ce qu’il propage sur ce qui est en relation avec notre thème parle bel et bien de l’hospitalité. En effet, il insiste que dans une maison, il ne doit y avoir que des parents plus leurs enfants. Ce ministère enseigne qu’il faut éviter à tout prix de garder chez soi des autres personnes qu’elles soient parents, frères, sœurs, oncles, tantes, cousins, cousines, amis, connaissances, étrangers, … Il souligne qu’il faut chasser de tels gens de sa maison, car ils sont des porte-malheurs, des sorciers, pour la plupart ! Quelques questions se posent à ce niveau : à supposer