Hubert Aquin
Tout d'abord, au fil de la lecture du roman, le temps est continuellement présenté de manière saccadé en effectuant des retours du présent au passé : «Entre le 26 juillet 1960 et le 4 août 1792» (p.25, l.1). Dans cette extrait du roman, on retrouve d'incessants retours en arrière et remontés dans le présent puisque le temps de la narration et le temps de récit tendent à se confondre. C'est à raison de ces nombreux retours dans le passé et le présent tout au long de l'histoire qu'il devient difficile de pouvoir situer quand se déroule l'intrigue. De plus, tout au long du roman, il y a une course contre la montre qui s'installe. En effet, le temps est compté, puisque qu'Hamidou n'a que 24h pour abattre son adversaire et aller rejoindre k la femme de sa vie qui l'attendra à 6h à l'Hôtel d'Angleterre : « Je ne veux absolument pas manquer ce rendez-vous…Toute ma vie chancelle soudain sur la grande aiguille d'une horloge… Je sens seulement que je vais m'effondrer» (P.130, l.25 à 27). Donc, en ce délai de temps très bref, tout se joue pour Hamidou et le reste de sa vie risque d'en dépendre car il devient complètement obnubilé par la