IV.8. Mode et vitesse d’expansion des populations

Un environnement dit stable, est un environnement où les conditions physico-chimiques et/ou les conditions trophiques du milieu (apports de nutriments) sont stables. C’est dans ce genre d’environnement où l’on trouve la biodiversité la plus élevée. Mais dans un environnement instable les apports de nutriments sont variables, la composition d’une communauté d’organismes peut changer. On peut en paléontologie reconnaître des changements importants et rapides à l’échelle de temps géologique de la biodiversité de la faune et de la flore. En gros dans les latitudes tropicales l’effet de saisonnalité est atténué, il ya donc une stabilité d’apport des nutriments des milieux marins provenant de l’érosion des continents du à l’action du climat, et particulièrement par la pluie. Et dans les hautes latitudes le contraste est plus fort, apports variables. Sauf exception due à des facteurs locaux.

Cette distinction est fondée sur la spécialisation alimentaire des organismes, les organismes dit spécialisés occupent une niche écologique précise contrairement aux organismes désignés comme généralistes. Pour les milieux stables marins on peut prendre pour exemple les récifs coralliens, et pour les milieux stables continentales les forêts pluviales. Dans ces milieux stables il y a un partage des ressources, il n’y a donc pas de gaspillage, les niches écologiques sont liées entre elles de façon très étroite, il n’y a pas de places pour les opportunistes. Dans les milieux instables il n’y a pas de structures communautaires d’organismes, la biodiversité y est plus faible et le gaspillages des ressources y est plus important.

IV.10. L’évolution des communautés récifales

Formation d'un atoll corallien d'après Darwin (1842)
Force de Coriolis
Équateur
Tout commence par l’émergence d’un volcan sous-marin, due à un point chaud, qui forme ensuite une île, autour de cette île se met en place des colonies de