Ide-croissance tunisie
La partie empirique
I) Revue da la littérature empirique :
La première analyse de l’effet de l’IDE sur. L4 la croissance, dans le cadre d’un modèle endogène, a été réalisée par Bronstein, De Gregoric et Lee (1998). En partant, du modèle de Romer, dans lequel le progrès technique est matérialisé, les deux auteurs cherchent à rendre compte des mécanismes qui sous tendent le transfert de technologie. Par l’expansion du nombre de variétés de biens de capital disponibles dans l’économie, les auteurs, introduisent l’IDE comme étant les biens de capital produits par les entreprises étrangères implantées localement. En réduisant le coût d’introduction de nouvelles variétés du bien capital, l’IDE joue un rôle important dans la croissance économique. Ces auteurs, ont prouvé empiriquement que l’IDE n’a d’impact positif, que si le niveau de scolarisation de la population, dépasse un seuil donné. Ainsi, l’effet positif de l’IDE sur une économie, dépendra en premier lieu de son interaction avec le capital humain. Par contre, les auteurs n’explorent pas l’effet de l’IDE sur le niveau du capital humain. Ils admettent seulement, le fait que l’IDE implique l’adoption de nouvelles technologies, et que la formation des travailleurs requise pour l’utilisation de ces nouvelles technologies, peut constituer un moyen par lequel l’IDE contribue à l’accumulation du capital humain.
En jouant le rôle de catalyseur pour le capital domestique et du progrès technique, l’IDE peut contribuer significativement à l’accroissement de la productivité de l’économie d’accueil (De Mello, 199). Par ailleurs, en facilitant l’incorporation de nouveaux inputs et des nouvelles technologies dans la fonction de production, l’IDE stimule la croissance économique (Feenestra et Markusen, 1994).
Blomstom et al. (1992), en étudiant l’effet de l’IDE sur la croissance, ont démontré que l’ampleur de celui-ci, dépend du stock de capital humain
Disponible dans le pays hôte. Ils ajoutent