1. Qu’est-ce que l’identité ?

De nos jours, dans la vie quotidienne ainsi que dans les sciences humaines et sociales, l’utilisation du terme « identité » est, en comparaison des siècles du passé, beaucoup plus répandue. Les gens essaient de trouver leurs places dans la société depuis la naissance du monde, mais aujourd’hui, quand la mondialisation et la globalisation réprésentent une réalité de l’influence important, les efforts sont encore plus visiblement tournées vers le maintien de l’identité d’un individu ou de la groupe. La compréhension et conscience de sa propre identité et une des voies de connaître soi-même et de devenir son propre maître, mais tout en ayant à l’esprit l’équilibre entre le sentiment de l’identité excessif et celui qui est trop faible (www.bretagne.com). Il est difficile de determiner où se trouvent les limites pour ces deux extrêmes, si c’est au cas de Bretagne de se considérer d’être le Breton avant d’être le Français, ou d’être tout simplement fier de ses racines, ou ça suffit d’accepter plus ou moins passivement la bretonnité comme le fait sans un plus grand intérêt. Si on veut comprendre et analyser l’identité bretonne, il faut tout d’abord comprendre ce qui désigne ce terme. Dans son sens premier, c’est le caractère de ce qui est identique, donc il exprime une certaine mêmeté, à laquelle est plus tard dans le développement éthymologique ajoutée la notion de permanence. (Le Coadic, 1998). Enfin, aujourd’hui d’après le dictionnaire Trésor de la langue française, du point de vue psychologique il s’agit de « conscience de la persistence de moi » (Trésor de la langue française). Prenant pour le point de départ toutes ces caractéristiques citées, les sociologues modernes retrouvent trois « pilliers » représentant la base de l’identité : l’unicité, l’unité et la permanence. Même si le premier et le deuxième semblent contradictoire, Ronan Le Coadic preuve qu’ils sont plutôt complementaire, car d’après lui « le