Ieoh Ming PEI, Pyramide du Louvres, 1983-1989
Histoire des arts Arts plastiques Ieoh Ming PEI
Domaines : Arts de l’espace [architecture] ; Arts du visuel [architecture] | Thématique : Art, État, pouvoir [l’œuvre d’art et l’État : la commande publique] | Période : 20ème siècle.
Séquence : In Situ - Une exposition pour ceux qui ne s’y attendent pas

Artiste Ieoh Ming PEI, architecte américain d’origine chinoise (né en 1917)
Titre Pyramide du Louvres
Date 1983-1989
Nature de l’œuvre
Technique Architecture
Verre et métal
Dimensions 21,60 m de hauteur sur une base carrée de 35,40 m de côté
Lieu d’exposition Cour Napoléon, Palais du Louvre, Paris

L’accès à la cour Napoléon du Louvre par les passages latéraux impose un temps d’arrêt au visiteur. Au fur et à mesure qu’il s’avance dans le passage, la perspective s’élargit et lui permet de découvrir l’édifice dans sa totalité. Surprise ou émerveillement, comment rester indifférent ? La rupture est grande avec l’ensemble architectural du palais du Louvre, pourtant marqué par les différents styles des constructions qui ont ponctué son histoire au fil des siècles.
Une pyramide principale de verre, soutenue par une ossature formée d’un enchevêtrement de tubulures et de câbles métalliques est installée au centre de la cour Napoléon. Elle est entourée de plans d’eau, de bassins triangulaires surélevés d’où partent des jets d’eau. Trois pyramidions ponctuent l’espace au sol selon une division géométrique très rigoureuse inspirée des jardins de Le Nôtre.
Le projet est né d’une volonté de restructuration du musée du Louvre : création d’un espace d’accueil et de communication central, développement et réaménagement des lieux d’exposition, de conservation et de restauration. Les contraintes sont importantes : la nouvelle construction doit prendre en compte l’identité historique et architecturale de ce lieu prestigieux, proposer une ouverture audacieuse vers le 21e siècle, remplir ses missions fonctionnelles,