Il y eut bien
Au commencement, Dieu avait créé le monde en six jours. Il avait façonné l’homme à son image. Il n’était qu’une espèce vivant au milieu d’autres espèces de bêtes sauvages, de bestiaux et de bestioles. Tandis que Dieu se reposait, l’homme pensa qu’il pouvait dominer le monde et voulut le soumettre. Dans son élan, il fit tant d’erreurs qu’il modifia les conditions de vie sur terre.
Il y eut bien toutes sortes de bêtes, bestiaux et bestioles, qui vivaient ensemble tant bien que mal sur la terre. Il y eut bien l’homme et la femme, qui se multipliaient dans la joie. Mais l’homme dans sa folie provoqua toutes sortes de maladies, qui le rongèrent, lui et les êtres vivants qui l’entouraient. Mais beaucoup de ceux, qui ne mourraient pas de maladies, disparurent par le flot des inondations ou par la soif et la faim dans les déserts nouveaux. Et le nombre d’espèces diminua rapidement. Et quand le dernier homme disparut, il ne laissa sur terre qu’une gigantesque poubelle sans homme vivant sur terre. Ce fut le nième moins six jour.
Il y eut bien les poissons et tous les êtres, qui peuplaient les eaux. Il y eut aussi les oiseaux et tous les êtres qui volaient au-dessus de la terre sous le firmament du ciel. Mais les poissons, qui avaient digéré tant de métaux lourds, de pétrole, s’étaient décimés. Mais les oiseaux, qui avaient ingéré tant de nourriture radioactive, ne pouvaient plus se reproduire et mourraient par milliers. Et bientôt il n’y eut plus jamais d’histoire d’amour entre un petit poisson et un petit oiseau. Ce fut le nième moins cinq jour.
Il y eut bien des luminaires. Il y eut bien le soleil, pour marquer le jour et la lune et les étoiles pour éclairer la nuit. Mais le soleil se fit plus brûlant, car il n’y avait plus d’écran pour protéger la terre. Mais la lune se fit plus terne, car la terre lui volait son soleil. Et les étoiles, ne comprenant plus rien,