Illusions perdus
Illusion perdu, H. de Balzac
Nous nous trouvons à Angoulême au XIX ème siécle, siécle du réalisme. Ce dialogue d’Honoré de Balzac nous donne des indications sur la situation du pauvre Lucien de Rubempré et de sa rencontre avec l’étrange Abbé Carlos de Herrera qui l’aidera à surmonter ses problèmes. Comme dans une des maintes œuvre de Balzac, « Le Père Goriot » nous chercherons à savoir en quoi le personnage du prêtre est proche de celui de Vautrin. Pour cela nous allons aborder le sujet de l’interlocution des deux personnages sur le sujet des problèmes de Lucien, sur la bienveillance du prêtre et finalement finir sur le sujet de ce personnage qui est bien intriguant.
Pour la majorité du récit nous avons un dialogue. Dialogue effectué entre l’Abbé Carlos Herrera et Lucien de Rubempré, qui rend le récit plus réel, donne l’impression que le récit se passe à l’instant précis de la lecture quelque part à Angoulême. L’interjection « ah ! » ainsi que les phrases se terminant par un point d’interrogation prouve le fait qu’il y a bien du dialogue dans ce texte. Le présent de vérité générale employé par le prêtre « car les hommes, rassemblés en troupe, sont plus hypocrites qu’ils ne le sont quand leurs intérêts les oblige à jouer la comédie. » donne une allure plus vrai au texte et intensifie ses propos. Le mouvement de la calèche dans les rues ainsi que le champ lexical de l’ouïe (parler à cœur ouvert, entendre, en écoutant, conversation) matérialise le dialogue et nous impose bien la scène.
Ce prêtre aux allures bienveillantes intervient dans la vie de Lucien au moment où celui allait y mettre fin. A peine viens-t-il de rencontrer Lucien qu’il lui confesse qu’il le considère comme son fils, « vous m’intéressez comme si vous étiez mon fils ». Tout comme le personnage de Balzac, Vautrin, le prêtre prend sous son aile le jeune Lucien. Pendant une durée du dialogue le prêtre Carlos