Tartuffe
(roman policier de Didier Daeninckx)
Chapitre 1/10
Le roman commence dans le Nord-Pas de Calais. Le début du chapitre racontre l’entretien entre Jean Ricouart et le journaliste qui ne veut pas révéler son identité. Le journaliste fait un article sur cette région au moment de la Libération dans le but de faire une plaquette sur la Libération du Pas de Calais. Un certain André Wiscar (Soudan) avait conseillé au jourdnaliste de prendre contact avec Jean Ricouart pour cette interview lorsque le journaliste lui citait la liste des anciens FTP. On est alors en novembre 1987 (15 novembre 1987).
L’auteur fait, dans ce premier chapitre, un retour en mars 1963 (8 mars) et raconte la mort de Lucien Ricouart, fils de Jean Ricouart et Marie Tourbier. Lucien se trouve alors dans un lycée professionnel en tant qu’apprenti fraiseur. Le jour de sa mort, il y avait là la grande manifestation ouvrière (grande grève) aux Houillères, les mines de charbon. Le lycée professionnel est à Blavaincourt et appartenaient aux Houillères comme tout d’ailleurs (les maisons des mineurs, leurs vêtements de travail, leurs casques etc.). Lucien voulait voir la manifestation comme tous ses camarades et ses professeurs. L’école était entourée d’un grand mur. Au portail, il avait bousculé un camarade, apprenti chaudronnier, fort et musclé. Celui-ci se fâche et traite Lucien de ‘fils d’assassin’. Les autres s’y mettent également – Lucien ne supporte plus car ce n’était pas la première fois que l’on avait insulté car Lucien n’était pas comme tous les autres élèves ; il était à part, souvent en train de lire. Il prend alors la fuite et il est retrouvé par quelques camarades (Blavot et Marc Blingel) et un professeur (Mr. Watbled) le lendemain, noyé. « Mon père n’est pas un assassin » seront ses derniers mots, écrits dans le sol, preuve que Lucien n’est pas noyé accidentellement mais il a mis fin à ses jours : il s’est suicidé. Cette preuve avait été effacée par le