1.1 Définition du problème
Dans une période de vieillissement de la population québécoise, le recours à l’immigration est devenu un incontournable afin d’assurer une certaine prospérité à l’état québécois. En effet, il semble que le faible taux de natalité des dernières décennies combiné au vieillissement de la génération des baby-boomers provoque une pénurie de main-d’œuvre dans la province. C’est pourquoi, nous assistons à une croissance du taux d’immigration, une tendance à la hausse qui se maintient depuis de nombreuses années. Parmi les facteurs permettant désormais à plus de 45 000 immigrants de s’installer au Québec à chaque année, nombreux sont liés à certains phénomènes sociologiques. En effet, il faut rappeler qu’il n’y a que quelques décennies, la majeure partie de la population québécoise était rurale, francophone et très catholique. Alors que les ménages étaient fréquemment composés de plus de 10 membres, le recours à l’immigration n’était aucunement nécessaire. De plus, il ne faut pas oublier que les précédents facteurs n’avaient pas pour effet d’ouvrir le Québec sur le monde. Or, dans les années 1960, notre province devint beaucoup plus libre au point de vue religieux, s’urbanisa et entreprit de nombreuses réformes afin de moderniser notre société. Ce changement de cap augmenta drastiquement la tolérance vis-à-vis les autres religions, sociétés et modes de vie. Ceci eut pour effet de favoriser l’immigration provenant des quatre coins du globe. Par conséquent, les grands changements dans la diaspora provinciale forcèrent l’établissement de mesures favorisant l’intégration des immigrants. Celles-ci comprennent des politiques gouvernementales d’accès aux minorités visibles, par exemple, ou encore de francisation. Ce dernier exemple est un pilier de l’intégration immigrante au Québec. En effet, il est souvent maintenu que pour qu’une personne immigrante réussisse à bien s’intégrer dans sa terre d’accueil, elle doit être en mesure de communiquer avec la