les arguments pour la souveraineté du Québec
1. Notre histoire: 250 ans de résistance
2. Actuellement, dans le régime canadien, les compétences en environnement, en développement économique, en aménagement du territoire ou dans les transports sont partagées entre les deux paliers de gouvernement. Les politiques se chevauchent, se contredisent souvent et nous empêchent de contrôler à fond nos richesses naturelles pour relever le défi de l’indépendance énergétique. Les pressions des provinces productrices du pétrole engendrent des politiques rétrogrades au palier fédéral, totalement à l’encontre des besoins et des valeurs du Québec.
Dans un Québec indépendant, la Charte de la langue française serait rétablie dans son intégralité, et la capacité de parler français deviendrait un avantage compétitif pour obtenir de l’emploi, pour travailler, se divertir et participer à la vie de la nation sur tous les plans. Le Québec aurait également les moyens de coordonner ses politiques dans tous les domaines pour favoriser plus d’équité sociale, pour mieux lutter contre la pauvreté et la précarité, pour consolider les acquis sociaux des citoyens. L’indépendance politique est également nécessaire pour une indépendance énergique et le plein contrôle des ressources naturelles, pour créer une économie verte, un développement durable et pour lutter contre la dégradation du climat.
3. L’urgence pour le Québec, comme pour les autres sociétés, d’investir massivement dans la société du savoir et l’éducation n’a plus besoin d’être démontrée. Elle est une condition essentielle au développement de l’économie et de l’emploi, et une arme contre la pauvreté et la précarité. Par ailleurs, le Québec doit relever le défi démographique du vieillissement de la population, qui est l’un des facteurs de la croissance rapide des coûts de la santé, lesquels prennent une part de plus en plus grande des dépenses de l’État québécois (Rapport Ménard, 2005). Sur ces deux questions, qui sont officiellement de