Immigration québec
Les pays occidentaux ont basé leur essor économique sur une forte croissance démographique, ce qui a supposé une forte immigration.
Depuis le début de son envolée économique dans les années 60, Le Québec a également eu recours à l’immigration. Celle-ci a apporté de la main d’œuvre au marché du travail québécois et a ainsi contribué à créer une large diversité ethnique au Québec. Cette richesse culturelle apparaît aux yeux du gouvernement québécois comme un atout majeur de la Belle Province. Cependant il n’existe pas de consensus autour d’une véritable identité nationale. D’autant plus que le ralentissement économique des derniers mois provoque une forte méfiance entre les différentes communautés culturelles. De plus, il faut bien faire la différence entre immigrant, étranger arrivé au Québec et membre d’une minorité culturelle, qui peut être immigrant ou né sur le sol québécois de parents immigrés.
L’immigration et l’intégration des immigrés au Québec n’ont jamais constitué jusqu' aujourd’hui un enjeu aussi crucial pour le Québec, tant du point de vue économique que politique, symbolique que culturel.
C’est pourquoi le gouvernement du Québec, au moyen de son plan stratégique de 2008-2013[1], cherche à faciliter l’intégration des immigrants sur le marché du travail et à encourager une identité québécoise multiculturelle.
Voyons pour quelles raisons et dans quelle mesure l’immigration est un enjeu actuel de taille pour le Québec et comment la Belle Province compte le résoudre.
I. Contexte
Le gouvernement du Québec est l’acteur qui est le mieux capable de faciliter l’intégration des immigrants. Mais il entretient des relations nombreuses et complexes avec d’autres acteurs dont les ressources, les motivations, les buts et les stratégies, divergeant souvent des siennes.
I.1. Contexte économique, social et politique
Yolande James, ministre de l’immigration et des Communautés